Qualifier un homme de « chauve » sur son lieu de travail relève du harcèlement sexuel
Qualifier un homme de « chauve » sur son lieu de travail relève du harcèlement sexuel. C'est en tout cas ce qu'a estimé le tribunal du travail du Yorkshire au Royaume-Uni, lors du procès d’un différend entre un employé électricien et son patron, que ce dernier avait traité de « connard chauve » au cours d'une dispute.
C’est une interprétation de la loi qui fait sourire plus d’un, pourtant c’est bien le jugement du tribunal britannique dans le cadre d’un conflit opposant un électricien et son ancien employeur. Ce dernier se serait moqué de la calvitie de son employé, comme nous pouvons le lire sur le site internet ‘’ouest-France’’.
D’après cette source, ce drôle de jugement a été rendu suite à un conflit entre un électricien et l’entreprise British Bung Company (une entreprise fabriquant des bouchons de liège) embauché depuis plus de 24 ans et licencié en mai 2021.
Pour retenir le harcèlement sexuel, le tribunal a affirmé que « la calvitie est beaucoup plus répandue chez les hommes que chez les femmes. Nous estimons donc qu'elle est intrinsèquement liée au sexe », ajoutant néanmoins qu' « il est difficile de ne pas considérer que le supérieur hiérarchique du plaignant a prononcé ces mots dans le but de porter atteinte à sa dignité et de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant pour lui ».
Ainsi, apporter un jugement sur la calvitie d'un collègue vaudrait autant que de faire une remarque sur la taille de la poitrine d'une femme, estime le tribunal.
Mais pour l’avocat de l’entreprise, cela ne pouvait pas être perçue comme du harcèlement sexuel, puisque les femmes aussi pouvaient devenir chauves. En guise de verdict, l’entreprise British Bung Company versera à l’électricien une importante somme des indemnités qui sera fixée ultérieurement.
En Cote d’Ivoire, de nombreuses personnes arborent fièrement leurs calvities sans que cela ne porte atteinte à leurs honorabilités. La calvitie de certaines célébrités sont devenues ‘’célèbres’’, que des ivoiriens se plaisent à se servir pour ‘’plaisanter’’.